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La Compagnie

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La Capitaine  
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La Capitaine
Rang personnalisé :
Capitaine de la Compagnie
Âge et ancienneté :
Inconnu
Occupation :
Capitaine
Voie lunaire :
La sirène
Niveau de stress :
La Compagnie FS8J2xVa_o0 / 100 / 10La Compagnie DtO7E1zG_o

Image/gifs :
La Compagnie D1a4e48ba6ace2ab018ef95d68da2ffd2a4c7ee1
Identité :
MJ, ne pas contacter
Autres comptes :
Aucun
Activité RP :
Toujours
Avatar :
Jodhi May (arté)
Messages :
40

La Compagnie






Création et raison d'être


Personne ne sait réellement à quand remonte la création de la Compagnie. Le folklore de certaines régions semble toutefois relayer des histoires, qui peuvent être associées au fonctionnement de ce groupe de mercenaires, remontant à plusieurs centaines d'années. Il est toutefois impossible de confirmer depuis quand la Compagnie opère à Cathan. Quant à son objectif, il semble limité à être le bras armé de quiconque est en mesure de payer ses services, ce qui assure un certain équilibre naturel entre les puissances cathanaises.

Fonctionnement et hiérarchie


La Capitaine


À la tête de la Compagnie, on trouve la Capitaine. Elle est désignée si généralement par son titre que la majorité des mercenaires de la Compagnie ignorent son nom — pas que ce soit spécialement important, puisque la bienséance veut que l'on s'adresse à elle par son rang. Bonne vivante, elle semble laisser à l'intendance le soin de prendre les décisions opérationnelles, préférant la chasse, l'équitation et les festins organisés à sa demande, lorsque les temps sont fastes. En coulisses, toutefois, il est indéniable que c'est elle qui dirige la Compagnie et que chaque décision a été soigneusement soupesée. Depuis cinq ans, elle voyage avec le bataillon de l'Étendard — tous ignorent où elle était avant.

En raison de la stature et de la notoriété de la Capitaine, les rumeurs vont bon train à son sujet. Notamment, les plus âgés de la Compagnie rapportent qu'elle n'a pas vieilli d'un seul jour depuis son dernier passage dans le bataillon de l'Étendard, 25 ans auparavant. Certains ont émis l'hypothèse qu'elle est marquée de runes rares et puissantes qui ont arrêté son vieillissement; d'autres encore estiment qu'il s'agit en fait de la fille de l'ancienne capitaine, qui aurait repris sa place à la tête de la Compagnie. Quoi qu'il en soit, si les rumeurs se répandent rapidement, tout le monde sait qu'il vaut mieux éviter que celles-ci se rendent aux oreilles de la Capitaine.

Commandement


On trouve également les rôles suivants dans la Compagnie :

  • Lieutenance : Bras droit de la Capitaine, la lieutenance est responsable des activités militaires et de la formation des recrues, en plus d'être la figure d'autorité à qui se rapportent les mercenaires spécialisés en combat. Une personne par bataillon occupe ce rang.

  • Intendance : Bras gauche de la Capitaine, l'intendance de chaque bataillon agit à titre de comptable, de responsable de la logistique et de gestionnaire des ressources. C'est grâce à cette personne que chaque bataillon est en mesure de fonctionner. Une personne par bataillon occupe ce rang.

  • Responsables : Dignes de confiance, des mercenaires d'expérience peuvent avoir des rôles de responsable pendant les missions — on les appelle, sur le terrain, sergent ou sergente. Il s'agit d'un titre qui ne donne rien, sinon plus de responsabilités lors de missions, à titre de vétéran.


Bataillons


La Compagnie, forte d'environ 1500 membres, est divisée en trois bataillons. Ceux-ci parcourent le territoire à la recherche de contrats, chacun couvrant une section différente afin de maximiser la possibilité de sceller de nouvelles affaires. Le bataillon parcourt les routes sans s'arrêter jusqu'à ce qu'il trouve un contrat qui justifie l'établissement d'un camp.

  • Bataillon de l'Étendard : Le bataillon de l'Étendard est le plus équilibré lorsqu'il s'agit de la répartition des rôles. Les combattants ne sont pas surreprésentés et on y trouve également un nombre appréciable de spécialistes en tout genre. Il s'agit du seul bataillon joué et jouable sur le forum.

  • Bataillon du Bouclier : Plus porté sur la défense et la prévention, le bataillon du Bouclier est celui qui comporte le plus d'alchimistes et c'est pourquoi il est plus souvent amené à prendre des missions qui relèvent de la protection, de la reconstruction ou du soutien.

  • Bataillon du Fer de lance : Intrépide et fonceur, on dit du bataillon du Fer de lance qu'il est le plus brave — ou insouciant, selon les versions — de la Compagnie. Il y a un plus grand nombre de soldats dans ce bataillon, qui comporte également des équipes d'éclaireurs plus nombreuses.



Chaque bataillon est composé de plus ou moins 500 âmes, chacune mettant la main à la pâte pour le succès de la Compagnie. La composition précise de chaque bataillon peut varier en fonction des besoins ou du hasard.

La Compagnie est reconnaissable au blason peint sur les habits et les armures des membres. Le symbole de la Compagnie est constant — un bras ailé tenant une épée à la verticale — afin d'être rapidement reconnus. L'arrière-plan change toutefois : un drapeau (Étendard), un bouclier (Bouclier), ou un diamant (Fer de lance), selon le bataillon.

Contrats


Le bataillon repère les contrats de deux manières principales :

  • grâce aux comptoirs établis par la Compagnie dans les principales villes et aux ambassadeurs et ambassadrices qui y travaillent et sont responsables de négocier des contrats avec la bourgeoisie locale et les personnes influentes, qui sont ensuite relayés à la compagnie principale par des messagers et messagères à cheval;

  • grâce à des équipes de reconnaissance, plus mobiles, qui peuvent se permettre de rentrer dans les terres pour solliciter les cités moins desservies ou les villes qui ne disposent pas d'un comptoir permanent.


La Compagnie ne lève le nez sur aucun contrat, tant qu'il est suffisamment lucratif — autrement dit, tant que la Compagnie est pratiquement certaine ne ne pas encourir plus de pertes que de gains, le contrat est accepté. Ainsi, les tâches des mercenaires sont variées : étoffer les rangs de la garde privée d'un noble le temps d'une conférence, servir de garde du corps, escorter une caravane marchande, collecter des dettes ou des impôts, éliminer un troupeau de bêtes qui causerait des dommages à la propriété d'un bourgeois, aider à reconstruire un village après un incendie, etc. La Compagnie ne considère aucun travail comme au-delà ou en-deça de ses compétences : seul l'argent parle. La seule exception à cette règle est si l'acceptation d'un contrat viendrait à opposer deux bataillons de la Compagnie en combat.

Dès lors que le bataillon signe un contrat à valeur élevée, qui risque de l'immobiliser pendant un certain temps, il installe un camp plus développé proche de son client. Les mercenaires s'affairent alors à monter des tentes, à bâtir des écuries et des latrines, à creuser des puits et à construire des palissades afin d'opérer à partir de cet épicentre d'activités.

Camp


Lorsque la nouvelle de l'installation d'un camp de la Compagnie commence à se répandre, un nouveau lieu de vie se crée rapidement dans les environs. Le plus souvent, il se forme une sorte de faubourg autour du camp où s'installent temporairement étals commerciaux, fermiers et artisans, qui flairent les bonnes affaires, cherchent parfois à se faire engager ou juste un peu de protection indirecte. Certaines personnes ne voient pas cette pratique d'un œil très amène : les détracteurs de la Compagnie ont tendance à dire qu'elle attire les jeunes et dépeuple les régions, qui se retrouvent à la merci des pillards et de la déchéance. L'intendance de la Compagnie installe également un petit office afin de permettre aux populations des campagnes avoisinantes de solliciter ses services.

Il n'est pas rare que les petits hameaux des environs envoient également des porte-parole pour tisser ou redorer les liens avec la Compagnie, apportant des cadeaux sous forme de spécialités locales, des matériaux de construction ou d'autres services utiles pour les mercenaires.

Rejoindre la Compagnie


En dépit de son opportunisme financier, la Compagnie en est une qui est particulièrement inclusive et qui n'hésite pas à donner la chance à quiconque veut se mettre à son service. D'aucuns diront que de récupérer les mal en point est une bonne façon de s'assurer de leur loyauté, alors que d'autres louent sans gêne l'altruisme de la Compagnie, qui ose prendre le risque de gaspiller des ressources sur une recrue indigne.

Au moment de rejoindre la Compagnie, toutes les possessions personnelles sont saisies par l'intendance, qui se charge de les ajouter à l'inventaire de la Compagnie ou de les vendre, selon les besoins.

Quiconque espère rejoindre la Compagnie ne doit pas y donner que ses compétences. Chaque recrue contracte une dette auprès de la Compagnie, soigneusement tenue par l'intendance. Cette dette, d'une valeur de 500 écus, peut être payée immédiatement : par exemple, si un dernier-né noble voulait utiliser son héritage pour acheter sa place dans la Compagnie, faute de possibilité d'hériter des terres familiales, en offrant des chevaux, des armes ou de l'argent à l'intendance. Il est également possible de la repayer au fil du temps, par retenue sur la part du butin qui lui reviendrait normalement. Lorsque la dette est remboursée, alors l'intendance commencera à lui verser sa pleine part du butin. Généralement, une recrue peut rembourser sa dette de cette façon en cinq ans, environ.

Il est également possible de se mettre au service de la Compagnie pendant sept ans, sans possibilité de se défaire à cette obligation — on appelle cette option la « conscription ». Au terme de cette période, la dette est considérée comme repayée. L'avantage de cette option est qu'il n'y a aucune retenue faite sur la part du butin pendant toute la période. La recrue doit toutefois rester au service de la Compagnie pendant plus longtemps.

À noter que selon les besoins de la Compagnie, un agencement de compétences précis peut servir à réduire considérablement la dette contractée ou la durée de conscription. Par exemple, un forgeron, une vétérinaire, un soignant ou une alchimiste pourraient voir leur dette réduite ou entièrement levée en se mettant au service de la Compagnie.

Quiconque tente de quitter la Compagnie avant d'avoir remboursé sa dette ou avant d'avoir terminé sa période de conscription s'expose à des répercussions. La recrue ayant déserté sera pourchassée par ses anciens camarades jusqu'à résolution — et la Compagnie n'étant soumise à aucune loi, autant dire qu'ils ne s'embarrassent généralement pas de prisonniers.

Spécialités


La Compagnie est composée de mercenaires, une foule colorée et éclectique dont les membres n'ont pas besoin de savoir manier une épée pour prétendre à une place parmi la cohorte. On compte deux catégories de mercenaires, dont la valeur est toutefois considérée comme égale.

Corps combattant


Dès leur arrivée au sein de la Compagnie, les recrues sont formées selon les normes rigoureuses prônées par la Capitaine. La polyvalence est un atout important et c'est pourquoi la plupart des mercenaires sont en mesure de manier au moins deux armes, même s'il n'est pas rare de se cantonner à une seule arme de prédilection. Il n'y a pas de repos pour la Compagnie et si les troupes ne sont pas en train de marcher vers un nouveau contrat ou d'effectuer une mission, on s'attend de ces spécialistes du combat à ce que leur entraînement soit régulier pour améliorer et maintenir leurs compétences. Parmi les spécialités, on compte les éclaireurs et éclaireuses, les espions et espionnes et les saboteurs et saboteuses, par exemple. Ces mercenaires relèvent tous de la lieutenance.

Corps de soutien


Ces personnes apportent du soutien direct ou indirect à la Compagnie, que ce soit au corps combattant, aux infrastructures ou à la vie du camp, mais savent toutes au moins se défendre en cas d'urgence. On compte parmi eux, entre autres, les alchimistes, la forge, l'infirmerie, les écuries, l'armurerie, l'ingénierie, l'atelier de couture, les cuisines, les nourrices et tous les autres métiers divers nécessaires au bon fonctionnement du camp. Ces rôles de soutien sont également considérés des mercenaires, car ils touchent une partie de chaque contrat rempli. Ces mercenaires relèvent tous de l'intendance.

Runes


Les runes sont utilisées couramment dans la Compagnie, que ce soit pour améliorer les individus, les armes, les outils ou des objets de tous les jours. Il s'agit d'une pratique qui, selon certains, distingue la Compagnie des autres troupes de mercenaires et qui assure sa réputation. (Voir L'alchimie et les runes pour plus de détails.)

Valeurs


Profondément égalitaire, la Compagnie a une position altruiste lorsque ses intérêts ne sont pas mis en jeu. Prête à accepter en son sein tous ceux qui sont prêts à mettre la main à la pâte, il n'est pas rare d'y retrouver des repris de justice, des rejetons de familles riches préférant prendre les couleurs du bataillon que subir l'opprobre d'un héritage misérable, mais également des femmes fuyant fiancé ou époux, des braves dont l'honneur a été bafoué, des miséreux, des rescapées ou des pauvres âmes qui voient dans la Compagnie le seul moyen de s'en sortir.

De plus, quiconque accepte de faire partie de la Compagnie accepte de faire partie d'une famille : stricte et parfois intraitable, mais une famille tout de même. Dès l'entrée dans les rangs, on martèle aux nouvelles recrues qu'il n'y a rien de plus important et sacré que la confiance entre mercenaires. Tout le monde doit pouvoir compter sur les autres et, en dépit des conflits inévitables, tous doivent pouvoir faire confiance aux autres une fois sur le terrain. C'est d'ailleurs cette féroce loyauté qui convainc souvent les mercenaires de rester une fois leur dette remboursée ou leur conscription terminée.

La Compagnie se targue d'une parité inégalée : les hommes et les femmes, une fois leur valeur prouvée, ont les mêmes travaux, les mêmes places et les mêmes postes. On suggère généralement aux femmes et aux hommes de se stériliser (grâce aux runes ou des remèdes médicinaux) afin de ne pas risquer des grossesses intempestives qui risqueraient de voir leur dette augmenter. Fonder une famille au sein de la Compagnie n'est pas impossible, mais généralement suffisamment contraignant que peu de gens s'y risquent.

Les enfants, recueillis ou issus de mercenaires, sont élevés par le corps de soutien, tant que cela est possible au niveau des ressources et de leur sécurité. En cas contraire, ils sont laissés à la bonne garde de familles ou de maîtres de guildes dans les villages et les villes environnantes, de façon temporaire ou permanente.


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