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(M) D'Artoisan – Noble déshérité et bourreau des cœurs
Montesquieu Dim 27 Juin - 10:20
Rang personnalisé :
Chaos was the law of nature; Order was the dream of man.
Chaos was the law of nature; Order was the dream of man.
Âge et ancienneté :
24 ans ; 2 ans d'ancienneté
24 ans ; 2 ans d'ancienneté
Occupation :
Herboriste
Herboriste
Voie lunaire :
Le Brasier
Le Brasier
Niveau de stress :
Image/gifs :
Identité :
Monomer (il, ou juste Mono)
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Activité RP :
3/4 jours/semaine, peut varier
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Avatar :
Yuri Pleskun
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Messages :
50
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Prélien
Informations
Nom : Né Mahaut-Jollière de Tours, il se fait maintenant appeler par le nom de jeune fille de sa mère : D'Artoisan, permettant ainsi de conserver certaines connotation nobles sans pour autant révéler de qui il est vraiment le fils – sait-on jamais.Âge : ~38/41 ans.
Origine : Mansé.
Voie lunaire : Au choix (quoique l'Alizée me semble pas mal).
Occupation : Noble déchu, D'Artoisan connaît les rudiments de l'épée et sait monter à cheval. Il est suffisamment instruit pour connaître les différends conflits géopolitiques qui façonnèrent le Continent d'hui. Il sait aussi lire, compter et calculer. C'est là, par contre, toute l'étendue de son savoir. Côté pratique, c'est un bon à rien.
Situation : Extérieur/Futur membre de la Compagnie. Sans le sous et uniquement accompagné de sa jument Eifel, il survit depuis son exil grâce à l'hospitalité des paysans qui croisent sa route, le temps d'un repas chaud et d'une bonne nuit de sommeil, soit dans leur étable, soit à la belle étoile dans leurs paturages si le ciel lui permet. D'Artoisan se présente au campement de la Compagnie s'installant tout juste à l'est de Tollen, en même temps que se dresse déjà, tout autour dans son sillage, sa petite bourgade habituelle de marchands nomades, d'artisans et de divertissements... ma foi fort intéressants.
Personnalité : Hédoniste, charmeur et charismatique. Bohème,
Mahaut-Jollière de Tours est le cadet de cinq soeurs et donc, au yeux de Mansé, l'unique héritier de la fortune des De Tours. Il grandit couvé d'amour autant par sa mère (Mathilda) que ses soeurs (Jeance, Félicée, Solène, Léonie et Odile), mais également élevé sur un piedestal par son père qui en attendait beaucoup de son unique fils. Dès son plus jeune âge, à peine savait-il baragouiner quelques mots, que le patriarche commença à l'éduquer. Il devait apprendre à lire et à écrire, plus vite que ça !, parce qu'il devrait bientôt apprendre à compter. Sous le regard austère de son père armé de sa règle, c'est lui qui calcula la dot de sa soeur aînée, Odile, quand vint le temps pour elle de se marier et d'abandonner derrière elle sa vie de jeune fille. Il ne la revit jamais, pas plus qu'il ne revit Léonie, ou Solène... puis Félicée... et Jeance. Il avait neuf ans lorsqu'il réalisa qu'une femme ne valait pas autant qu'une bonne monture.
Apprendre, à quatorze ans, que sa famille avait fait fortune sur le dos d'esclaves Ferts, de l'import et l'export du labeur qui leur coûtait si souvent la vie, aidant à développer à travers les intervalles les premières routes commerciales jusqu'à Villevieille – d'où ses ancêtres sont originaires – puis Castelblanc, empêcha le jeune Mahaut de dormir plusieurs jours. Du vieil argent sale : voilà ce que son père lui apprenait à compter et à investir.
Il vint bien vite, trop vite pour le suborneur fringant et charnel que Mahaut-Jollière était devenu, le temps pour lui de prendre épouse. Finit pour lui les nuits de débauche aux lupunards et les beuveries jusqu'à plus d'heures : il se devait de fonder une famille afin d'assurer la descendance des De Tours. Son mariage fut arrangé par son père, évidemment. Lydie était belle, par chance, parce qu'elle n'était pas très intéressante. La même année, elle donna naissance à leur première fille : Élodie, et Mahaut avait embrassé le bébé sur le front lorsqu'on l'eût déposer dans ses bras. Pourtant ému par l'innocence gazouillante de cette petite chose fragile, il souriait tristement. Elle non plus, ne valait pas mieux qu'un cheval, se disait-il.
L'année suivante au début de l'été, sa fille cadette, Laure, naquit dans l'indifférence d'un mariage ayant déjà épuisé toute sa faible chaleur. Le même mois, Mahaut s'égarra pour la première fois de sa femme. Et bien assez tôt, cette première fois, cette mésaventure sur son ardoise jusqu'alors impeccable, se transforma en une deuxième conquête, puis une troisième, et la quatrième fois, en fait, compta pour la cinquième en même temps. Et bien qu'il se sentait coupable, au début, d'ainsi négliger sa femme et ses enfants, il se sentait également... revivre. Ce n'était pas tant d'aller voir ailleurs qui le galvanisait d'une nouvelle énergie, mais de rencontrer toutes sortes de nouvelles gens auxquels s'amouracher, quelques jours ou quelques semaines. Apprendre à connaître ces étrangers et ces étrangères, écouter leurs histoires, partager leurs peines comme leur joies emplissait son coeur d'un second souffle. Et rire, surtout, combien ça lui avait manquer de rire jusqu'à en avoir mal aux côtes, des vulgarités d'un pitre se déculottant dans la rue pour amuser la galerie, ou scander les bagarres qui explosaient à l'occasion jusqu'à en perdre la voix ! Qu'est-ce qu'il riait, dès qu'il quittait l'emprise tentaculaires du domaine familial, loin du flafla financier, des dettes à collecter, des taxes à payer et des collaborateurs à garder dans ses bonnes grâces.
Mais sa double vie ne pouvait durer éternellement. Le scandale, vicieux, guettait les portes de sa demeure et lorsqu'il éclata, Mahaut perdit tout. Il fut non seulement reconnu coupable d'adultère – considéré comme un crime envers l'épouse aux yeux des Mansois –, mais également d'atteinte à la femme d'autrui. Il s'en saurait peut-être sorti avec une amande salée si on avait pas également découvert qu'il avait quatre bâtards, dont deux de femmes mariées. Il fut dépouillé de ses titres et de ses possessions dont le père de son ex-femme hérita, puis doublement déshérité par son propre père qui le renia avant d'être exilé de la Cité-État.
Au moins, se consola-t-il en regardant une dernière fois Mansé, il était libre.
Liens :
Il en aura sans doute un avec Montesquieu, mais j'hésite encore sur la nature. Si des gens sont intéressés par un nouveau squatteur du faubourg qui débarque pour mordre la vie à pleines dents, n'hésitez pas à proposer quelque chose.
Idées de FC : Je suis pas particulièrement... calé, côté visages ou acteurs en général... (prosopagnosie whaaaat)
J'espère pas trop avoir déformé Mansé avec mon interprétation de ses moeurs. Et j'espère aussi que D'Artoisan plaira à quelqu'un, même s'il m'est venu dans une fièvre bizarreaprès avoir pleuré toute la soirée devant Power Ranger, allez savoir, fufu. Et aussi, j'espère que ça dérange pas si je suis pas validé plize me tappez pas je vous aimes tout plein les adminines.
Si le personnage vous intéresse ou si vous avez des questions ou des suggestions (ou même envie de proposer des liens en retour), vous pouvez me contacter sur Discord (Monomer#8945).