Alors en quoi consiste cette mission ? … Quête ? … Chose ? // Drathir

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Nywoe fille du Forgeron  
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Nywoe fille du Forgeron
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Alors en quoi consiste cette mission ? … Quête ? … Chose ?




Nywoe n’eut pas besoin d’ouvrir les yeux, ni même de se lever pour mettre le nez dehors et savoir en se réveillant que l’aube pointait à peine le bout de son nez. Même quand elle se couchait tard : c’est toujours au petit matin que son corps décidait de s’extirper des bras du sommeil. Pourtant, ce n’était pas faute de le pousser à bout durant de longues heures pour l’épuiser. La nuit dernière, comme tant d’autres fois, elle s’était réveillée en plein milieu de la nuit. En sueur, la main sur sa dague : prête à attaquer cette ombre qui venait la voir quand elle fermait ses paupières. Cette figure sans visage la terrifiait encore malgré son âge avancé. Au moins, maintenant, elle ne courrait plus dans la couche de Nanoc en tremblant de peur. Si aujourd’hui on s’approchait d’elle dans son sommeil : elle serait capable de se jeter avec férocité sur la personne, ou l’animal. Combien d’objets dans la tente avaient subit son courroux au cours d’une de ces transes comme Nanoc les appels ? Bien trop pour pouvoir en dire le nombre sans que Nywoe se sente honteuse. Un ancien médecin de la Compagnie lui avait dit qu’un jour, ces cauchemars partiraient pour de bons. Le forgeron attendait donc impatiemment ce jour… Et parce que la patience n’est pas son fort, elle se soignait de la seule façon possible à ses yeux : travailler. Encore et toujours.

Poussant la peau de loup, elle quitta son lit de fortune près de la cheminée pour y remettre plusieurs bûches et relancer les braises. Le soufflet termina de redonner vie au feu, Nywoe n’avait plus qu’à attendre maintenant que la magnificence de ce dernier revienne. En attendant, elle étira ses bras pour laisser la chaleur des flammes naissantes réchauffer son corps encore endormi. La brume de la matinée s’était infiltrée dans la forge : donnant un aspect mystique. Bien que fascinant, Nywoe ne l’aimait pas. Cela donnait l’impression que sa vue était obstruée et ne pas voir était pour elle synonyme de danger. Sans être paranoïaque, il restait tout de même une part d’elle toujours fébrile à l’idée que la Compagnie soit, un jour, attaqué. La peur de perdre ceux auxquels elle tenait, sa famille, était constamment présente dans un coin de sa tête. C’est probablement pour cela que lorsque les combattants partis en mission revenaient au campement : elle courrait toujours pour les voir, pour savoir si l’un d’entre eux était tombé. Nanoc lui avait dit que ce n’était pas utile et pourtant, elle continuait de le faire. Prendre soin de ceux qui ont partagé sa vie, n’était-ce pas là le fondement même d’une communauté ? Malgré tout et à juste titre, cette dévotion n’était pas envers tous les membres de la Compagnie. Ceux arriver plus récemment était sujet à de la méfiance ou à de l’admiration secrète de la part de Nywoe, mais il fallait du temps pour la voir se dérider.

Cela ne faisait que quelques jours qu’ils s’étaient installés, mais la mission de protection exigeait des armes parfaitement aiguisés et prêtes à emplois. Une aubaine pour la jeune femme qui ne se lassait pas d’exercer son métier. À défaut de pouvoir suivre les guerriers dans les expéditions : elle pouvait donner le meilleur d’elle-même pour leur faire des armes de qualités. En dehors de ça, il y avait beaucoup d’objets à créer pour rendre la vie au campement plus simple. Sans compter les réparations à faire : on ne perdait rien dans la forge, sur le campement en général. Tout était réutilisé en fin de vie, hors de questions de gâcher les matières premières. La liste était donc longue et ses heures supplémentaires à la lumière de la cheminée aidaient souvent. Sans même prendre le temps de manger un quignon de pain, elle alla chercher de fines barres de fer fondés quelques jours auparavant pour pouvoir faire des pointes de flèches. Le bout mis au cœur des braises, elle s’afféra à mettre le tablier et glisser le marteau, la pince dans les poches pour être prête avant d’attraper la barre pour commencer à la travailler sur l’enclume.

Elle en avait déjà fait une dizaine quand Nanoc rentra. Un seul regard sur sa fille lui fit comprendre que Nywoe avait travaillé tard encore. Il ne disait jamais rien cependant, préférant qu’elle canalise ses émotions en tapant sur l’enclume plutôt qu’en lui redemandant de rejoindre le corps des combattants. Il posa seulement sa main sur son épaule et lui tendit un morceau de pain. C’est en lui souriant qu’elle s’arrêta donc. Il prit la relève et elle sortit prendre l’air.

En voyant Drathir se diriger vers la forge, elle se leva précipitamment. La Compagnie n’avait jamais dit de Nywoe qu’elle était feignante, qu’elle se reposait sur ses lauriers, mais elle avait peur qu’un jour cela commence. Il suffisait d’une seule mauvaise langue, pire encore, d’un seul regard de la part de personnes qu’elle porte en estime pour que cela soit un drame. Et la guerrière qui arrivait faisait partie de ces personnes qui rendaient folle d’admiration Nywoe. Elle la salua d’un hochement la tête, jugeant ainsi de l’humeur de Drathir. Comprenant le message, elle rentra et lui fit signe de la suivre. Quelque chose semblait la préoccuper, mais il n’était pas question pour la jeune femme de l’embêter avec des questions. Nanoc s’occupait de faire les moules pour les armes à faire dans la journée. Nywoe fit de la place pour que Drathir soit confortablement installé avant de reprendre le travail. En la voyant s’acharner sur un morceau de bois, elle se permit d’aller chercher une lame plus aiguisée et la lui tendre en souriant.

"Tu veux en parler ?"
Drathir la siffleuse  
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Elle n’aimait pas cette forêt. Elle n’aimait pas ce contrat. Elle n’aimait pas ces scientifiques qui ne juraient que par des découvertes archéologiques, sans se soucier réellement des risques que tout le monde allait encourir au travers des runes et autres saloperies qui se trouveraient ici. Elle avait beau détester l’alchimie, elle comprenait néanmoins plus l’intérêt de ces derniers pour les trouvailles magiques à faire que des fichus historiens. L’Histoire, ça ne l’intéressait pas beaucoup, parce que ce n’est pas ce qui permettait de gagner sa croûte et ces intellectuels se pensaient un peu trop futés à ses yeux. En même temps, c’était facile lorsqu’on réussissait à louer les services d’une compagnie de mercenaires qui iraient crever pour sauver leurs petites miches. Bon sang. Et cette forêt. Drathir n’avait rien contre les arbres de prime abord, loin de là tant elle pouvait passer son temps en leur sein le temps d’une chasse ou de divagations solitaires, sauf que ce ne serait certainement pas ici qu’elle pourrait se permettre d’errer le temps de quelques pensées ou réflexions. Tout n’était que trop dangereux, trop oppressant aussi bien qu’elle ignorait si sa paranoïa n’en rajoutait pas un peu. En tous les cas, ils n’étaient là que depuis quelques jours à peine et si elle aura déjà bien fait comprendre son opinion sur ce contrat durant le trajet, elle n’aura certainement pas cessé sous prétexte qu’ils étaient arrivés. Elle aura donc pesté en coupant du bois pour le camp, pesté en organisant les écuries de fortune pour les chevaux, pesté dans sa tête lors des premières chasses (organisées en groupe tant on ignorait tout des environs pour le moment) et aujourd’hui sa haine aura été plus croissante encore alors qu’elle avait été envoyée en avant, avec d’autres de ses pairs, pour dégager la voie principale qui relierait leur campement aux ruines à investiguer à l’avenir. Juste un test, un premier chemin emprunté afin de voir si la forêt était capricieuse ou ses habitants étaient devenu hargneux à cause de l’énergie odieusement intense qui devait consumer les ruines des environs. Ils auront pu s’approcher, néanmoins la blonde savait qu’il n’était question que de chance cette fois ci et qu’ils ne manqueraient pas d’avoir à gérer des animaux peut-être rien que durant la nuit, ou les journées suivantes. Elle était donc revenue de sa patrouille blasée au possible, se sera consolée avec sa pitance du soir (elle aura d’ailleurs mangé plus que d’habitude pour la peine, et tant pis pour sa fichue dette, qu’on devrait d’ailleurs estimer remboursée juste parce qu’elle aura fait l’effort de suivre le groupe malgré son passif) et aura fini par vouloir s’occuper, tardivement, en fabriquant quelques flèches. Sûrement qu’elles ne seraient pas bonnes, comme toutes celles qu’elle essayait de faire (il fallait le dire) mais là aussi, tant pis si cela devait renforcer sa dette à cause d’un quelconque gaspillage de ressources. Il en allait de sa santé mentale, littéralement et Nywoe le comprendra visiblement à merveille lorsque la blonde la croisera sans surprise en s’avançant vers la forge, ses quelques bouts de bois en main et son couteau encore accroché à sa ceinture. Lui rendant son salut au travers d’un hochement de tête, appréciant stupidement que le côté taiseux de la forgeronne se manifeste déjà, elle la suivra ensuite jusqu’à un coin qu’on dégagera pour elle et elle s’y installera sans un mot de plus.

Elle n’aura rien dit à Nanoc non plus, s’étant contenté d’un bref coup d’œil en sa direction, comme si les deux se jaugeaient pour savoir si la présence de l’autre était acceptable ou non, puis ils vaquèrent chacun à leurs occupations. Drathir dégainera ainsi son couteau, commençant à tailler les branches comme elle avait appris à le faire. Ses nerfs ne l’aidèrent néanmoins pas à se faciliter la tâche et aux premières complications, elle commencera à s’acharner sur son pauvre matériau, sifflement au bord des lèvres. Elle ne s’interrompra dans son carnage qu’en découvrant une lame plus aiguisée tendue en sa direction, ses prunelles se relevant pour croiser celles de la jeune femme. Tu veux en parler ? Décidément. Elle était bien gentille la forgeronne pour vouloir se faire oreille attentive auprès d’une chieuse qui aura déjà harcelé tout le monde de ses commentaires sur la région. Mais ce n’est pas elle qui s’en plaindrait, encore qu’elle hésitera presque à s’épancher sur la question. Hésitante sur ce qu’elle pouvait dire ou non, Drathir préférera de ce fait s’emparer avant toute chose du couteau qu’on lui offrait dans un simple remerciement. Se remettant à la tâche sans un mot de plus, il faudra attendre que quelques secondes s’écoulent et que Nywoe se remette à son propre travail (quel qu’il soit) pour que l’éclaireuse prenne la parole. « J’aime pas cette forêt. J’aime pas ce contrat, et j’aime encore moins les ruines qu’on a pu apercevoir aujourd’hui. Légère grimace au bord des lèvres et fin grognement au fond de la gorge, Drathir retiendra péniblement un frisson qui aurait simplement fait écho à celui, bien plus franc qui aura remonté son échine à la vue de ce territoire inexploré. Une forme d’adrénaline avait commencé à se déverser dans ses veines et, bien malgré elle, son regard s’était mis à scintiller, comme toutes les fois dans sa vie où elle avait pu s’approcher de vieilles bâtisses bourrées de connaissances et d’objets à récupérer. Une excitation qu’elle aura mise sur le compte de l’habitude, parce qu’on ne se défaisait pas aussi facilement de plus de quinze ans de métier, avant qu’elle ne se flagelle de s’extasier comme tous les autres. Elle ne pouvait pas se le permettre, et pour une raison très simple. On a emprunté un premier chemin vers les ruines aujourd’hui, pour voir s’il était praticable et pas trop dangereux. Tout s’est bien passé et maintenant j’suis entourée de guignols qui pensent que tout ira bien aussi à l’avenir. Cinglera-t-elle, plus véhémente sur la fin vis-à-vis du comportement qu’auront eu les mercenaires autour d’elle. Ils étaient excités, avides d’en découdre pour certains et avides de découvertes pour d’autres. Elle ne les blâmait pas pour ça, elle les blâmait en revanche pour l’insouciance qui avait suinté de leurs mots et attitudes. On a juste eu de la chance aujourd’hui, et ça ne se reproduira pas. Tout simplement. »
Nywoe fille du Forgeron  
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Nywoe avait évidemment entendu quelques détails sur les expéditions qui avaient commencé vers les ruines. Nanoc en savait bien plus qu’elle, mais n’en avait jamais parlé avec sa fille. Pour la préserver ? Pour ne pas qu’elle ait de cauchemars à nouveau ? Certainement. Pourtant, le forgeron ne comprenait pas : elle était assez grande pour savoir et il ne pourrait pas constamment la protéger. Un jour, elle aussi prendrait le risque de verser son sang pour la Compagnie. Pour elle, il n’y avait pas de meilleure preuve de la fidélité de quelqu’un. Et puis, elle voyait bien le regard de son père adoptif de temps en temps quand ses camarades partent : il y avait de l’envie et de la tristesse de ne pas pouvoir les suivre. Alors il était mal placé pour dire quoique ce soit, mais il le faisait quand même et Nywoe l'écoutait. En voyant Drathir s’approcher, en croisant son regard : elle comprit que le silence serait de mise alors elle l’invita à rentrer dans son lieu de travail et de lui faire un coin confortable où elle pourrait s’installer.

La jeune femme décida de couper le silence en lui donnant une lame bien plus affûtée pour que la guerrière ne se blesse pas. Il ne manquerait plus que ça : que celle qui se tenait à ses côtés se blesse sous sa garde. Et puis, Nywoe se risqua à demander si Drathir voulait parler. N’ayant aucune connaissance sur le monde extérieur depuis des années, sachant manier les armes, mais bien moins bien que les combattants : la seule chose qu’elle pouvait offrir était une oreille attentive et curieuse à défaut de conseiller sur un sujet dont elle ne connaissait que très peu de choses. Reprenant son travail, le forgeron fit de même et continua de faire des têtes de flèches. Quand enfin un mot sortit des lèvres de Drathir, elle ne réagit pas pour autant : la laissant s’exprimer. Les coups de marteaux de Nanoc ainsi que les siens la poussait à s’accrocher aux moindres syllabes formuler par le soldat. Ses gestes mécaniques prenaient le pas sur sa conscience qui préférait écouter un récit de la femme qu’elle admirait.

Les ruines. Voilà ce mot qui courrait dans le camp depuis que le contrat avait été accepté et la Compagnie installée dans la région. Tantôt dit avec passion, tantôt avec crainte : la colère et la peur s’insinuaient généralement dans la conversation après le nom du lieu mentionné. Nywoe n’eut pas de mal à comprendre que c’était bien une forme de rage qui guidait les mots de Drathir. Tout s’était bien passé, un peu trop bien cependant : les dangers qui ne sont pas visibles sont ceux dont on se méfie le moins et cela est une erreur qui est souvent la dernière. Nanoc lui avait répété cette phrase petite. C’est pour cela qu’elle se méfiait de tout, de la petite ombre au son le plus simple. Parce que tout pouvait arriver en une fraction de seconde, surtout le pire.

“C’est probablement pour cela qu’ils s’en remettent aux jugements des combattants. Pour regarder la nature et tout ce qui trouve intérêt à leur esprit. Ils comprendront bien assez vite qu’on ne se repose pas sur une seule expédition réussie.” Dit-elle en plongeant le morceau de fer dans la bassine d’eau avant de le scruter avec ses yeux connaisseurs et de le mettre dans le sceau où il y avait déjà une vingtaine de tête. “Ils comprendront par la force des choses. Je l’espère pour la Compagnie et pour vous.” C’est ce détail de la vie dans le corps combattant qui la rebutait le plus : celui de gérer des gens inconscients du monde dangereux qui se trouve autour d’eux. Les voir naviguer le cœur léger dans un territoire qui ne voulait qu’une seule chose : leur corps pour nourriture. “Attends qu’ils soient face à face avec le premier danger et ils vont détaler comme des lapins : la queue entre les jambes et se terrer dans leur tente en tremblant de peur.” Nywoe ne pourrait pas les blâmer, mais elle sourirait de la scène. Encore plus en sachant maintenant qu’ils se pensaient hors de danger. Elle prit une barre rougie par le feu et commença à la battre : “On va s’assurer que vous soyez bien équipé, que vous ne manquiez de rien. Tu as besoin de quelque chose d'ailleurs ?” Hors de questions que Drathir soit en manque de quoi que ce soit.

Nywoe hésita, et puis elle demanda : “J’en ai jamais vu, mais j’en ai souvent entendu parlé… Les Vestiges, ils sont si dangereux qu’on le dit ?” Elle n’y connaissait rien, mais elle voulait savoir. Comme beaucoup de choses : apprendre était le meilleur moyen pour elle de se préparer à se défendre. Et Nanoc gardait souvent le silence sur le sujet. “Comment vous pouvez les détruire et les tuer ? Il vous faut des armes spéciales ?” Elle ne s’occupa pas du regard réprobateur de Nanoc qui se doutait que chaque question posée par sa fille sur le sujet ne faisait que nourrir son désir de rejoindre le corps des combattants. Ce dernier s'éclipsa d'ailleurs.
Drathir la siffleuse  
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Ils finiront par comprendre, disait Nywoe, et bien que peu convaincue, Drathir espérait que cela soit vrai. Ou plutôt, elle espérait que ce serait compris avant qu’il ne soit trop tard, ce qui n’arrivait que trop peu souvent d’après elle. Il fallait attendre la mauvaise expérience fatidique pour prendre conscience des dangers, les regretter ou à tout le moins les respecter pour ce qu’ils étaient. Elle ne le savait que trop bien au fond, ayant passé des années à voguer de ruines en ruines avant d’estimer que cela n’en valait plus la peine. Elle aura néanmoins passé près de quinze ans à mener cette vie et cela la rendait sûrement quelque peu hypocrite d’ainsi juger autrui. Elle s’en moquait pas mal. Au moins n’aurait-elle pas à hausser le ton pour faire valoir son point de vue auprès de la forgeronne, celle-ci semblant comprendre à merveille ce qui l’attendait alors même qu’on lui refusait depuis tout ce temps de rejoindre le corps des combattants. La brune demeurait pourtant lucide et l’ensemble de son discours le prouvera largement, sans parler de cet amour qu’elle vouait à la Compagnie en elle-même et qui la faisait redouter, à juste titre, que quelque chose se passe mal pour qui que ce soit parmi eux. La plaisanterie de son interlocutrice aura en tout cas le mérite de la faire doucement sourire, en plus de souffler le semblant d’un ricanement. Sûr qu’elle n’imaginait pas autre chose, encore que sa propre réalité à elle la poussait à se souvenir que l’on avait pas toujours la chance de pouvoir fuir son premier danger rencontré justement. Tout pouvait aller très vite, surtout avec des êtres corrompus par des ruines avides d’énergie et de puissance. Ce sera sans grande surprise que Drathir, qui avait relevé délicatement les yeux vers la jeune femme qui se trouvait dos à elle, entendra la concernée lui demander si elle avait besoin de quoi que ce soit. Nywoe posait la question au moins trois fois à chaque personne qu’elle pouvait croiser dans une journée et bien que cela pouvait être agaçant à l’occasion, lorsqu’elle était de mauvaise humeur (donc, peu patiente) et que la question était réitérée de façon trop rapprochée, cela prouvait globalement que la forgeronne avait à cœur de faire sa part. Et elle la faisait bien, aussi l’éclaireuse ne trouvait que rarement à dire à ces précautions. « Pas pour le moment non. J’avais pris le soin de te faire réviser mes armes il y a peu. » Rappellera-t-elle simplement d’une voix tranquille, comprenant que la brune ait pu oublier avec tout ce passage ou même qu’elle s’en soucie de nouveau malgré tout. La blonde avait été précautionneuse elle aussi toutefois et elle était donc parée pour le moment.


L’envie de servir de Nywoe laissera alors le pas sur sa curiosité, alors que Drathir avait replongé son regard sur ses bouts de bois qu’elle s’était remise à tailler, avec un peu plus de sérénité. Elle se figera de nouveau toutefois face à la question de son interlocutrice, sincèrement prise au dépourvu et rapidement saisie par de nombreux souvenirs. Cela ne l’empêchera pas d’entendre les interrogations qui suivirent, quant aux résistances potentielles des Vestiges et les moyens de les vaincre. L’éclaireuse ne reviendra toutefois réellement sur Terre que lorsque les bruits de pas de Nanoc, qui s’éclipsait visiblement d’un pas lourd, retentirent. Ce n’était probablement pas plus mal. Elle n’aurait pas voulu que ce père de fortune lui jette des regards courroucés à chaque mot prononcé, comme s’il était de son devoir à elle aussi de préserver la forgeronne d’une vie de combats. « Tout dépend lesquels. Entamera-t-elle avec prudence toutefois, hésitant brièvement entre le fait d’accentuer le danger pour qu’il ne soit jamais pris à la légère par la forgeronne et l’envie de lui dire la vérité tant la concernée semblait lucide et apte à entendre les choses telles qu’elles étaient. Elle optera finalement pour la seconde option. Ce qui fait la force de ces monstres, ce sont les runes qui les ont corrompues. Plus elles sont puissantes, plus eux même seront de véritables fléaux. Si on était donc parti visiter des ruines maintes fois foulées, j’aurais été moins inquiète. Mais là… Personne n’y a jamais foutu les pieds, les runes sont donc encore nombreuses, puissantes et leurs victimes de corruption le seront donc tout autant. Elle grimacera sur la fin, frissonnant d’avance à ce qu’ils allaient devoir affronter. J’aimerais qu’on croise quelques animaux corrompus dans un premier temps, ça donnerait déjà une idée de ce qui peut se trouver dans les ruines. Cela ne faciliterait pas la chasse, car un tel gibier faisait salement fuir les proies mais au moins cela leur donnerait un avant-goût du reste. Quant aux moyens de les tuer, un léger sourire viendra brièvement adoucir les traits de la blonde. T’épuiser à la forge ne changera rien ceci dit. De ce que j’en sais, il n’y a pas d’armes particulièrement plus puissantes sur eux. Il faut juste être bien coordonné, éviter de se faire toucher surtout, et espérer être plus forts qu’eux. Silence, avant qu’elle ne laisse filtrer, narquoise (et mauvaise) au possible. Ou alors faut balancer une victime entre leurs pattes pour espérer s’enfuir. Indéniablement, elle songeait à la fois où on aura tenté de la sacrifier elle et du retournement de situation qu’aura subi le traître de chasseur qui s’était essayé à pareille bassesse. Se replongeant dans son travail, qu’elle aura interrompu tout le temps de ses explications, Drathir laissera planer un silence avant de demander : Les poils de Nanoc s’hérissent toujours hein ? T’as quel âge pourtant ? » Un froncement de sourcils suivra cette dernière question, signe qu’elle était bien incapable de véritablement s’en souvenir elle-même. Ce n’était pas un détail qu’elle jugeait franchement important, un physique s’avérant plus parlant à ses yeux la plupart du temps.
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